L’erreur à ne jamais commettre pour conserver votre titre de psychologue clinicien

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En tant que psychologue clinicien, je ressens chaque jour à quel point notre domaine est en constante mutation. Les nouvelles recherches, les approches thérapeutiques innovantes et même l’intégration des technologies comme la télémédecine ou l’IA dans l’aide au diagnostic redéfinissent sans cesse notre pratique.

C’est fascinant, mais cela implique aussi une responsabilité immense : celle de rester à la pointe pour offrir le meilleur accompagnement possible. J’ai moi-même récemment exploré les démarches pour assurer la pérennité de ma pratique, confronté à l’évolution rapide des exigences de formation continue.

La mise à jour régulière de nos connaissances n’est donc pas qu’une formalité administrative ; c’est une nécessité absolue pour maintenir notre expertise et préserver la confiance que nos patients placent en nous, surtout à l’ère où les défis de santé mentale sont si prégnants.

Cette démarche est la pierre angulaire de notre crédibilité professionnelle pour les années à venir, face aux défis de société émergents.

…Précisons les conditions de cette mise à jour essentielle. Ce n’est pas qu’une simple case à cocher, croyez-moi, c’est une véritable immersion dans l’âme de notre profession, une quête incessante de pertinence et d’excellence.

L’impératif de l’apprentissage continu dans la pratique clinique

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Je me souviens très bien de mes premières années, où l’on pensait que l’obtention du diplôme était l’apogée, le point final d’un long parcours. Quelle douce illusion !

En réalité, c’est à ce moment-là que le véritable apprentissage commence, celui qui est ancré dans la confrontation directe avec la complexité humaine et les avancées scientifiques fulgurantes.

J’ai personnellement ressenti cette urgence de me former quand j’ai commencé à rencontrer des cas de burnout numérique ou d’anxiété liée aux réseaux sociaux, des concepts à peine effleurés dans mes cours d’antan.

Il ne s’agit plus seulement de “rafraîchir” nos connaissances, mais de les réinventer, de les adapter à un monde qui se transforme à une vitesse vertigineuse.

Chaque interaction avec un patient est une leçon en soi, une invitation à affûter nos outils et à questionner nos certitudes.

1. La veille scientifique, un réflexe quotidien

Pour moi, la lecture des dernières publications scientifiques n’est pas une tâche, mais une passion, une curiosité insatiable. C’est comme une boussole qui nous guide dans le brouillard des nouvelles découvertes.

Je me souviens d’un article récent sur les neurosciences de la résilience qui a complètement bouleversé ma façon d’aborder certains suivis thérapeutiques.

Avant, je me basais sur des modèles plus anciens, mais l’intégration de ces nouvelles perspectives m’a permis d’offrir des stratégies beaucoup plus concrètes et ancrées dans la biologie de la personne.

C’est en faisant cette veille active que l’on perçoit les signaux faibles, les prémices des révolutions à venir dans notre domaine. Cela demande du temps, de l’investissement personnel, mais le retour sur investissement en termes de qualité de soin est inestimable.

2. L’échange confraternel et la supervision clinique

Au-delà des livres et des articles, rien ne remplace la richesse des échanges avec mes pairs. Participer à des groupes de supervision, c’est comme avoir un laboratoire d’idées où l’on peut confronter ses hypothèses, partager ses doutes, et bénéficier de la perspective unique d’autres professionnels.

Il y a quelques mois, un collègue m’a aidé à débloquer une situation particulièrement complexe avec un adolescent, en me suggérant une approche systémique que je n’avais pas envisagée.

Ces moments de partage sont des bouffées d’oxygène et des accélérateurs de compétences. Ils nous rappellent que même en tant qu’experts, nous avons toujours besoin de l’œil extérieur, bienveillant et critique, pour grandir et éviter de s’enfermer dans nos propres schémas de pensée.

Naviguer dans les nouvelles frontières technologiques

L’arrivée massive de la technologie dans nos vies a eu un impact considérable sur la psychologie clinique. Ce n’était pas forcément évident il y a dix ou quinze ans, mais aujourd’hui, la télémédecine, les applications de bien-être mental, ou même l’intelligence artificielle qui aide au diagnostic, sont des réalités avec lesquelles nous devons composer.

J’ai été initialement un peu réticent, je l’avoue, craignant que ces outils ne déshumanisent notre pratique. Mais après avoir franchi le pas et exploré leurs potentiels, j’ai réalisé à quel point ils pouvaient étendre notre portée et offrir de nouvelles solutions, notamment pour les personnes isolées ou ayant des difficultés de mobilité.

L’important est de savoir les intégrer de manière éthique et réfléchie, en les considérant comme des compléments, jamais des substituts, à la relation thérapeutique.

1. L’intégration de la télémédecine dans la pratique quotidienne

Quand le confinement nous a forcés à basculer vers la téléconsultation, ce fut un choc pour beaucoup d’entre nous. Je me souviens avoir dû réapprendre à percevoir les micro-expressions derrière un écran, à créer un lien malgré la distance physique.

Au début, j’ai eu l’impression de perdre une partie de cette connexion si précieuse, mais j’ai aussi découvert une accessibilité incroyable pour des patients en milieu rural ou ceux qui peinent à se déplacer.

Une de mes patientes, par exemple, a pu poursuivre sa thérapie sans interruption alors qu’elle était en voyage professionnel à l’étranger, ce qui aurait été impensable auparavant.

Cela a ouvert la porte à une flexibilité que je n’aurais jamais imaginée. Il s’agit de trouver le juste équilibre, de savoir quand la présence physique est indispensable et quand le virtuel peut enrichir la prise en charge.

2. Comprendre l’apport et les limites de l’IA en psychologie

L’intelligence artificielle est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre dans notre profession. Entre les fantasmes de robots psychologues et les craintes de déshumanisation, la réalité est plus nuancée.

J’ai assisté à plusieurs conférences sur l’utilisation de l’IA pour l’analyse des patterns de langage ou l’aide au diagnostic différentiel, et je suis fasciné par leur potentiel à accélérer certaines tâches administratives ou à mettre en lumière des corrélations complexes.

Cependant, il est crucial de rappeler que l’IA n’a pas d’empathie, pas d’intuition clinique, ni la capacité de comprendre la singularité d’une expérience humaine vécue.

Mon rôle, en tant que clinicien, est d’utiliser ces outils comme des aides techniques, des amplificateurs de notre capacité d’analyse, tout en maintenant la primauté de l’humain au cœur de la relation thérapeutique.

L’éthique professionnelle à l’ère de l’évolution rapide

Le code de déontologie est notre boussole, notre étoile du Nord. Mais comment l’appliquer lorsque les situations elles-mêmes évoluent si vite qu’elles semblent parfois échapper à toute classification préétablie ?

Je pense notamment aux questions de confidentialité des données dans le cloud, ou à la gestion des frontières entre vie privée et professionnelle sur les réseaux sociaux.

J’ai été confronté à plusieurs reprises à des dilemmes où les textes ne suffisaient plus, où il fallait faire preuve de jugement, d’une sorte de sagesse pratique.

C’est dans ces moments-là que l’on réalise que l’éthique n’est pas une simple liste de règles à suivre, mais un processus de réflexion continue, une gymnastique intellectuelle constante pour s’assurer que nos actions restent alignées avec les valeurs fondamentales de notre profession.

1. La confidentialité des données numériques et la protection de la vie privée

À l’ère numérique, la confidentialité prend une dimension nouvelle. Si avant, il s’agissait principalement de s’assurer que les dossiers papier étaient bien rangés sous clé, aujourd’hui, les enjeux sont bien plus complexes.

Je me souviens de mes premières discussions avec des experts en cybersécurité pour m’assurer que les plateformes de téléconsultation que j’utilisais étaient conformes au RGPD et que les données de mes patients étaient absolument inviolables.

La simple idée qu’une information sensible puisse être compromise me donne des sueurs froides. C’est une responsabilité colossale. Il ne suffit plus de le vouloir, il faut comprendre techniquement comment protéger ces informations, et c’est un domaine en constante évolution qui nous oblige à une vigilance de tous les instants.

2. Les nouvelles frontières de la relation thérapeutique

La porosité croissante entre les sphères publiques et privées, notamment via les réseaux sociaux, pose de nouvelles questions éthiques. Que faire si un patient tente de me contacter sur LinkedIn ?

Ou si je tombe par hasard sur son profil Instagram ? Ces situations sont délicates et n’étaient pas anticipées par les codes de déontologie classiques.

J’ai eu une discussion profonde avec mon superviseur sur la nécessité de maintenir des limites claires, même lorsque la tentation de se “rapprocher” virtuellement peut exister.

Il est essentiel de rappeler à nos patients les cadres de notre relation professionnelle, pour leur bien-être et la pérennité de la thérapie. C’est un terrain glissant qui exige une grande rigueur et une réflexion éthique pointue.

Le bien-être du praticien face aux exigences du métier

On parle souvent du burnout des patients, mais celui des soignants est tout aussi réel, et malheureusement, parfois minimisé. Notre métier est exigeant, émotionnellement drainant, et la constante nécessité de se mettre à jour peut ajouter une pression supplémentaire.

J’ai moi-même traversé des périodes où je me sentais submergé, où la charge mentale des formations, des lectures et des cas complexes me pesait lourdement.

C’est à ce moment-là que j’ai réalisé l’importance vitale de prendre soin de soi, non pas comme un luxe, mais comme une condition sine qua non pour continuer à exercer avec éthique et efficacité.

Un psychologue épuisé ne peut offrir le meilleur de lui-même à ses patients. C’est une vérité simple, mais souvent oubliée.

1. L’importance de la supervision personnelle et de la thérapie

Pour moi, la supervision clinique n’est pas seulement un devoir professionnel, c’est aussi un espace de soutien et de décharge émotionnelle. C’est là que je peux parler de mes difficultés, de mes ressentis face à des situations particulièrement lourdes, sans jugement.

Et au-delà de la supervision, je crois fermement que chaque psychologue devrait avoir son propre espace thérapeutique. J’ai moi-même continué ma propre thérapie par intermittence, et c’est cet espace qui m’a permis de mieux comprendre mes propres résonances, de gérer mon stress et de maintenir une distance thérapeutique saine.

C’est une démarche d’humilité et de professionnalisme, qui nous rappelle que nous sommes aussi des êtres humains vulnérables.

2. Cultiver l’équilibre vie pro/vie perso

Dans un métier où les frontières peuvent être floues, il est essentiel de cultiver un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Les week-ends, les vacances, les moments passés avec mes proches ou à pratiquer mes passions sont sacrés.

Je me suis rendu compte que c’est en me ressourçant que je deviens un meilleur psychologue. Par exemple, ma pratique de la méditation quotidienne, même si ce n’est que dix minutes le matin, m’aide énormément à centrer mes pensées et à aborder ma journée de consultations avec plus de sérénité.

Il ne s’agit pas de “déconnecter” complètement, car notre esprit reste toujours en éveil, mais de trouver des soupapes, des moments de vraie décompression qui rechargent nos batteries émotionnelles et cognitives.

Construire et maintenir sa crédibilité professionnelle

Au-delà des diplômes et des certifications, la crédibilité d’un psychologue se tisse au fil des années par la qualité de son travail, mais aussi par sa capacité à s’adapter et à communiquer.

Dans un monde où l’information est omniprésente et parfois contradictoire, se positionner comme une source fiable est devenu un défi. J’ai observé que la confiance de mes patients ne venait pas seulement de mes compétences techniques, mais aussi de ma capacité à expliquer clairement les choses, à être transparent sur mes limites, et à montrer que je suis moi-même en constante évolution.

C’est une danse subtile entre l’expertise et l’humilité.

1. La communication claire et l’éducation du public

Je suis convaincu que notre rôle ne se limite pas aux consultations en cabinet. En tant que psychologues, nous avons aussi la responsabilité d’éclairer le public sur les enjeux de santé mentale, de déconstruire les mythes et de promouvoir une compréhension nuancée de notre discipline.

J’ai eu l’occasion de participer à des conférences et des ateliers grand public, et à chaque fois, je suis frappé par la soif de connaissance et par le besoin de repères face à la complexité de la psyché humaine.

Vulgariser sans simplifier à l’excès, informer sans être moralisateur, voilà un défi passionnant. C’est aussi une façon de renforcer la confiance dans notre profession et de montrer notre engagement au-delà de la sphère privée.

2. Le réseau professionnel et l’influence positive

Établir un réseau solide de confrères, de médecins, d’assistants sociaux, ou d’autres professionnels de la santé est crucial. Ce n’est pas seulement pour des questions de référencement, mais pour créer un écosystème de soutien mutuel et d’apprentissage continu.

J’ai tissé des liens très forts avec des spécialistes de divers domaines, et ces collaborations interdisciplinaires sont souvent très enrichissantes, car elles offrent des perspectives différentes sur les mêmes problématiques.

Participer activement aux associations professionnelles, échanger lors de congrès, c’est aussi une manière d’exercer une influence positive sur l’évolution de notre métier et de s’assurer que notre voix, celle des cliniciens de terrain, est bien entendue.

C’est un aspect souvent sous-estimé, mais qui contribue grandement à notre rayonnement et à notre légitimité collective.

L’impact de la recherche sur notre quotidien et vice-versa

Souvent, on perçoit la recherche comme quelque chose d’éloigné, de purement académique, loin de la réalité du cabinet. Mais mon expérience m’a montré que la connexion est bien plus étroite qu’on ne l’imagine.

En tant que praticiens, nous sommes en première ligne pour observer les phénomènes émergents, les besoins non encore identifiés par la recherche. Inversement, les avancées scientifiques nous offrent de nouvelles grilles de lecture et des outils de plus en plus performants.

C’est une symbiose constante, un aller-retour dynamique entre la théorie et la pratique qui enrichit profondément notre travail. J’ai personnellement trouvé que m’impliquer un tant soit peu dans des projets de recherche, même modestement, m’ouvrait l’esprit et me rendait plus critique vis-à-vis des nouvelles approches qui émergent.

1. Transposer les découvertes en stratégies thérapeutiques

Le défi majeur pour un clinicien est de ne pas se contenter de lire les études, mais de savoir comment transposer concrètement ces découvertes dans la pratique.

Par exemple, comprendre les mécanismes neuronaux de la peur peut nous aider à affiner nos techniques de désensibilisation. J’ai récemment approfondi mes connaissances sur la théorie de l’attachement chez l’adulte, et cela a eu un impact direct sur ma façon de travailler avec des couples.

C’est un travail d’intégration, de digestion et d’adaptation. Ce n’est pas toujours évident de faire le pont entre des concepts parfois très abstraits et la réalité complexe d’un patient assis en face de nous, mais c’est précisément là que réside une partie de notre expertise et notre valeur ajoutée.

Il faut savoir être un pont entre la science et l’humain.

2. La pratique clinique comme source d’inspiration pour la recherche

Mes patients sont, d’une certaine manière, mes meilleurs professeurs. Leurs histoires, leurs défis, les manifestations uniques de leurs souffrances, sont autant de données brutes qui peuvent nourrir la recherche.

Combien de fois me suis-je dit : “Tiens, cette situation est inédite, elle mériterait d’être étudiée plus en profondeur” ? Les observations que nous faisons au quotidien, les “cas atypiques”, les réussites inattendues ou les impasses persistantes sont des mines d’informations.

Je me souviens avoir documenté anonymement un cas particulièrement rare de phobie, et cette documentation a ensuite servi de point de départ pour une petite étude qualitative menée avec une équipe universitaire.

Notre expérience de terrain est un terreau fertile pour les questions de recherche de demain, et il est crucial que nous sachions la valoriser et la partager.

Au-delà des formations : l’expérience comme pilier de l’expertise

Bien sûr, les formations et les diplômes sont les fondations. Mais ce qui construit vraiment l’expertise d’un psychologue, c’est l’expérience accumulée, les milliers d’heures passées à écouter, à observer, à analyser et à accompagner.

C’est une richesse inestimable qui se capitalise jour après jour. J’ai appris bien plus de mes erreurs que de mes succès, et chaque échec, chaque impasse avec un patient, a été une leçon douloureuse mais profondément formatrice.

Cette expérience ne se transmet pas dans les livres, elle se vit et se construit avec le temps, la patience et une bonne dose d’humilité. C’est un cheminement personnel et professionnel continu qui forge la solidité de notre pratique.

1. La capitalisation des cas cliniques et l’auto-réflexion

Tenir un journal de bord de mes séances, même de manière succincte et anonyme, a été une pratique précieuse pour moi. Cela me permet de revenir sur des cas complexes, d’analyser ce qui a fonctionné ou non, et de repérer des patterns que je n’aurais pas vus sur le moment.

C’est une forme d’auto-supervision qui renforce ma capacité à faire des liens, à anticiper les dynamiques. C’est dans cette introspection constante, cette analyse critique de ma propre pratique, que se trouve une source inépuisable de croissance.

On ne peut pas simplement “oublier” une séance et passer à la suivante ; chaque interaction, même la plus brève, est une opportunité d’apprendre et de s’améliorer.

2. L’intégration de l’expérience personnelle dans la compréhension clinique

Notre propre parcours de vie, nos expériences, nos émotions, nos vulnérabilités sont aussi des outils. Je ne parle pas de les imposer à nos patients, loin de là, mais de les utiliser pour développer notre empathie, notre capacité de résonance.

J’ai personnellement trouvé que ma propre thérapie m’a permis de mieux comprendre le processus de changement de l’intérieur, et de me montrer plus patient face aux résistances de mes patients.

C’est cette combinaison unique de connaissances théoriques, d’expérience clinique et d’une conscience aiguë de notre propre humanité qui nous permet d’être des accompagnants authentiques et efficaces.

C’est ce qui, au final, rend notre profession si riche et si humaine.

Aspect de la Mise à Jour Approche Traditionnelle Approche Contemporaine et Essentielle
Objectif Principal Obtenir des crédits de formation continue (CMF/DPC) Développement de compétences, adaptation constante à l’évolution du métier
Source des Connaissances Manuels de référence, formations académiques ponctuelles Veille scientifique continue, colloques interdisciplinaires, retours d’expérience pairs
Compétences Visées Maitrise des techniques établies Flexibilité, pensée critique, maîtrise des outils numériques, intelligence émotionnelle
Implémentation Formation en présentiel, lectures solitaires Mixte présentiel/distanciel, supervision active, groupes de partage, auto-réflexion guidée
Mesure de l’Impact Attestation de participation, examen final Amélioration de la pratique clinique, satisfaction des patients, sentiment d’efficacité personnelle

Pour conclure

Alors que notre métier de psychologue clinicien continue de se transformer à une vitesse fulgurante, une chose demeure immuable : l’essence de notre pratique réside dans la profondeur de la relation humaine et notre engagement inébranlable envers le bien-être d’autrui. La mise à jour constante de nos connaissances, l’intégration réfléchie des outils technologiques et la vigilance éthique sont les piliers sur lesquels nous bâtissons notre crédibilité et notre efficacité. C’est un chemin exigeant mais profondément gratifiant, où chaque jour est une invitation à apprendre, à s’adapter et à grandir. N’oublions jamais que notre plus grand outil, après tout, reste notre propre humanité, cultivée avec soin et sans cesse renouvelée.

Bon à savoir

1. Adhérez à une association professionnelle : Des organismes comme la FFPP (Fédération Française des Psychologues et de Psychologie) ou le SNP (Syndicat National des Psychologues) proposent des formations, des colloques et un réseau précieux pour rester informé et soutenu.

2. Explorez les outils de télésanté certifiés : Avant d’adopter une plateforme de téléconsultation, assurez-vous qu’elle est conforme au RGPD et qu’elle garantit la sécurité et la confidentialité des données patient. Des listes de plateformes agréées sont souvent disponibles auprès des ordres professionnels ou ministères de la santé.

3. Investissez dans votre supervision : Ne la voyez pas comme une contrainte, mais comme un espace privilégié de décompression, d’apprentissage et de prévention du burnout. C’est un bouclier pour votre pratique et votre bien-être.

4. Mettez en place une veille scientifique personnalisée : Utilisez des agrégateurs de contenu ou des alertes Google Scholar sur vos thèmes d’intérêt. Abonnez-vous à des revues spécialisées reconnues (ex: Psychologie Française, Annales Médico-Psychologiques) pour ne rien manquer des avancées.

5. Développez vos compétences numériques éthiques : Formez-vous non seulement à l’utilisation des outils, mais aussi aux questions éthiques qu’ils soulèvent (cyberaddiction, e-réputation, gestion des données). La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) en France offre des ressources précieuses.

Points clés à retenir

L’expertise en psychologie clinique en constante évolution repose sur un apprentissage continu et une veille scientifique rigoureuse. L’intégration éthique des technologies, la supervision et l’échange confraternel sont essentiels pour une pratique enrichie et sécurisée. N’oubliez jamais l’importance primordiale de votre propre bien-être et de la force de votre réseau professionnel. Votre crédibilité se construit chaque jour, nourrie par l’expérience et une réflexion éthique constante.

Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖

Q: 1: En tant que psychologue, l’idée de “mise à jour constante” peut sembler intimidante. Concrètement, comment intégrez-vous cette exigence de formation continue dans votre quotidien déjà bien rempli, sans que cela devienne une charge insurmontable ?
A1: Ah, c’est la question que tous mes confrères se posent, et moi le premier ! Au début, j’ai aussi eu l’impression que c’était une montagne. Mais avec le temps, j’ai compris que ce n’était pas une course à l’échalote pour tout lire ou tout suivre. L’important, c’est la régularité et la pertinence. Par exemple, je me suis abonné à quelques revues scientifiques clés, je participe à des webinaires ciblés le soir après mes consultations – souvent en replay pour ne pas me sentir pressé. Et surtout, je me suis entouré d’un réseau de pairs avec qui on échange régulièrement sur nos cas complexes et les nouvelles approches. Ce n’est plus une contrainte, c’est devenu une partie intégrante, presque naturelle, de ma semaine, un peu comme le sport : au début, ça demande un effort, puis on ne peut plus s’en passer. C’est ça qui nourrit ma pratique et me garde aiguisé.Q2: Vous mentionnez que cette mise à jour est bien plus qu’une ‘formalité administrative’. Mais alors, concrètement, quels sont les vrais risques pour nous, psychologues, et surtout pour nos patients, si nous ne restons pas à la pointe des connaissances et des techniques ?
A2: C’est une question cruciale, car on touche là au cœur de notre éthique professionnelle. Pour le praticien, ne pas se former, c’est risquer de devenir obsolète, de se sentir dépassé par les avancées, et honnêtement, de perdre un peu de cette passion qui nous anime. J’ai vu des collègues s’épuiser parce qu’ils n’arrivaient plus à répondre aux nouvelles problématiques, ou qu’ils appliquaient des méthodes qui, bien que valides à l’époque, ont été affinées ou remplacées par des approches plus efficaces. Et pour le patient, c’est pire. C’est risquer de recevoir un accompagnement qui n’est pas optimal, qui ne prend pas en compte les dernières découvertes sur, par exemple, la résilience, les traumatismes complexes ou les troubles neurodéveloppementaux. La confiance, c’est la pierre angulaire de notre relation thérapeutique. Si le patient perçoit que nos connaissances sont datées, ou que nous ne sommes pas au fait des meilleures pratiques, cette confiance peut s’effriter, et c’est un échec pour nous tous. C’est pourquoi je vois ça comme une dette envers eux, envers leur bien-être.Q3: Vous évoquez la ‘crédibilité professionnelle’ comme pierre angulaire pour les années à venir. Mais comment concrètement, notre démarche de formation continue nous prépare-t-elle aux défis de société si complexes et inédits que nous voyons émerger aujourd’hui ?
A3: C’est là que tout prend son sens, je trouve.

R: egardez autour de nous : les crises environnementales, l’omniprésence du numérique et ses pièges, les questions d’identité qui s’affinent, ou encore l’impact psychologique des pandémies et des conflits mondiaux…
Nos patients arrivent avec des vécus qui n’existaient pas, ou pas sous cette forme, il y a vingt ans. Si je n’avais pas pris le temps de me former sur l’éco-anxiété, la cyberdépendance ou les dynamiques interculturelles, comment pourrais-je comprendre et accompagner au mieux un jeune qui se sent dépassé par l’état du monde, ou un adulte aux prises avec des problématiques liées à l’isolement numérique ?
La crédibilité, ce n’est pas juste avoir un diplôme encadré, c’est montrer par notre pratique que nous sommes pertinents, que nous comprenons le monde dans lequel évoluent nos patients.
C’est en nous adaptant, en apprenant sans cesse, que nous restons des interlocuteurs valides et fiables, capables de réellement faire la différence face aux souffrances d’aujourd’hui et de demain.
C’est la promesse d’un accompagnement actuel et non figé dans le temps.